Octobre 2022

Actuellement, en France, notre attention est essentiellement attirée par la pénurie d'essence. On l'avait d'abord dite provoquée par la « guerre » en Ukraine, on parle à présent de grèves des travailleurs du pétrole initiée par la CGT. 

Une première réflexion me vient « soudain » : la première cause n'était-elle pas suffisante ou simplement fausse pour qu'on en avance à présent une autre, plus proche du public français ?

Pour ma part, j'évite les médias « de grands chemins » (comme certains les appellent en une formule que je trouve particulièrement savoureuse) et je vous conseille de faire de même. Privilégiez les médias non subventionnés qui sont plutôt financés par les lecteurs eux-mêmes. 

Pour l'heure, nos regards sont tournés vers ce qui se passe en Ukraine et les répercussions que l'on constate en Europe (dans la communauté européenne) ainsi que dans notre pays en particulier (je pose en principe que mes lecteurs y vivent). Ces derniers temps, on a également eu vent de manifestations en Iran, à la suite de la mort d'une femme causée par les gardiens de la révolution. On avait même parlé d'une « révolution » qui s'est avérée fomentée de l'étranger sur le modèle des précédentes révolutions « colorées ». Ces soi-disant révolutions s'appuient en général sur un mécontentement populaire latent pour renverser des gouvernements non désirés. C'est d'ailleurs ce qui s'était passé naguère en Ukraine…

Un autre pays prend une place prépondérante dans le monde en ce moment, c'est la Chine dont il sera intéressant d'observer l'évolution future. De nouvelles élections auront lieu pour élire le prochain homme fort du PCC. Il y a peu, des rumeurs ont circulé attestant l'arrestation de Xi Jinping, alors qu'il n'en était rien, d'autres personnalités majeures du parti ayant finalement été emprisonnées. 

Le rapprochement entre la Chine et la Russie se confirme et la cohésion des Brics se renforce, de nouveaux pays désirant à présent en faire partie. Le monde multipolaire dont nous avons vu l'émergence lors de la guerre en Syrie prend son essor. Un nouveau système bancaire destiné à remplacer celui en vigueur aujourd'hui est même en phase d'élaboration. 

Je ne reviendrai pas sur la mainmise de l’État profond sur les USA (une petite minorité malfaisante a pris en otage un pays tout entier, la même que celle qui nous a imposé les restrictions liées a un virus quasi « invisible ») mais sur celle que notre président et son équipe exerce sur notre malheureux pays qu'il essaie de détruire (il n'y a pas d'autre mots, je le crains) par tous les moyens. 

Certains disent que le « deep state » a migré en Europe et particulièrement en France, ce qui est certain c'est que nous avons « élu » un digne représentant de cette élite mondialiste. Il est temps que nous tous qui vivons dans ce beau (c'est ce qu'il fut, du moins, il lui reste à le redevenir) pays nous en rendions compte. Nous avons tous notre rôle à jouer et en premier lieu, ceux qui ont un tant soit peu de « pouvoir », les ministres qui ne sont pas obligés d'obéir bêtement sans interroger leur conscience, les députés et sénateurs qui ont les moyens de contrer le gouvernement (c'est leur rôle, après tout), les médias en tout genre qui pourraient se souvenir qu'ils étaient jadis un « contre-pouvoir », les fonctionnaires de tous poils, les préfets en premier lieu, qui peuvent refuser d'obéir (sans quoi il leur sera demandé des comptes à la fin de l'histoire), les élus, les chefs d'entreprises, les enseignants, les soignants, les parents, etc. 

Il nous est instamment demandé à tous, de protéger notre France et par conséquent son avenir et celui de nos enfants. Que chacun fasse sa part, la part du colibri et nous serons sauvés. C'est difficile, c'est vrai. Dépasser nos propres peurs et nos égoïsmes individuels, familiaux ou de classe peut sembler impossible ou en tout cas fort compliqué. À nous de faire de notre mieux, chacun à notre place, sans attendre que quelqu'un nous montre la voie… 

Une chose est certaine, certains essaient de sauver le monde, et ils sont bien plus nombreux que nous ne pourrions le croire, alors sauver un seul (petit) pays, ça doit être de la tarte ou du gateau…