Le basculement du monde

N'en doutons pas, nous sommes en train de vivre une période charnière de l'Histoire, un changement crucial est en train de s'imposer. Un monde multipolaire essaie de supplanter l'ancien ordre issu de la seconde guerre mondiale. L'hégémonie globaliste en grande partie représentée par l'administration Biden, fortement contestée en Amérique par l'équipe Trump, est en passe d'être remplacée sur la scène planétaire par une coalition eurasiatique, dominée essentiellement par la Chine devenue la première puissance économique mondiale. Après avoir absorbé les technologies occidentales, celle-ci s'en sert aujourd'hui pour s'affranchir de la domination de ce qu'il est convenu d'appeler l'État profond (deep state) qui a d'abord œuvré dans l'ombre en répandant l'idéologie globaliste qui n'était rien d'autre que le droit du plus fort à détruire le plus faible, tout cela sous couvert de libre concurrence. Par la suite, ils se sont dévoilés en profitant (ou répandant?) d'un virus « providentiel » et de toutes les règles en découlant qu'ils ont imposées au monde entier pour ainsi dire du jour au lendemain. 

En France, nous sommes coincés entre la soumission de nos dirigeants à leurs maîtres américains et anglo-saxons, à travers l'administration européenne et la guerre en Ukraine et l'attitude des Russes que nos médias nous présentent comme la menace venue de l'est. Si l'on en croit la propagande de guerre, Vladimir Poutine est moribond ou fou et de toute façon un dictateur assoiffé de sang. Il est bien dommage que tant de nos compatriotes se laissent berner par des journalistes essentiellement préoccupés par leurs salaires confortables et si peu par la vérité qui n'est pourtant pas si inaccessible que cela à l'heure d'internet où presque tout se sait, pour peu que l'on se donne la peine de chercher.

Cette guerre en Ukraine a déjà mis en lumière l'origine du fameux virus, créé en laboratoire. Elle aura également mis l'accent sur le rôle du fils Biden (corruption) en lien avec la Chine, non l'État lui-même mais sans doute certaines composantes du PCC. Il est difficile de définir à partir de quand ce pays a cherché à se libérer de l'emprise des globalistes, mais s'est sans doute depuis l'accession de Xi Jinping à la tête du Parti. Celui-ci n'a pas fomenté un « coup d'état » mais a plus vraisemblablement été placé là par un courant nationaliste qui s'est avéré assez puissant. Xi Jinping est à présent la figure de proue du vaisseau Chine. Il est d'ailleurs en passe d'être réélu à ce poste majeur. 

L'Organisation de Coopération de Shangai (OCS) confirme les liens entre la Russie et la Chine ainsi que d'autres pays asiatiques. D'autres pays cherchent à présent à en faire partie, ce qui montre la solidité et la pérennité de cette instance datant d'une vingtaine d'années. 

Le couple Russie / Chine s'impose de plus en plus sur la scène mondiale comme une alternative, comme un troisième modèle, pour les pays désireux de retrouver leur autonomie et leur indépendance. C'est ce qui rendra possible l'émancipation des pays européens, à condition que leur peuple (et nous français, en particulier) parvienne à proposer un nouveau type de gouvernance. Se libérer de la tutelle européenne ne suffira pas, changer nos dirigeants non plus, il faudra élaborer un nouveau type de société, une autre façon de contrôler et créer notre monnaie, d'autres modes d'élaboration de la loi et de contrôle, un retour au droit continental et à la « loi naturelle ».

Les USA s'occupent de leur propre émancipation. Il est de plus en plus évident qu'une partie de l'armée soutient l'équipe Trump qui cherche à démontrer que Biden a volé la dernière élection présidentielle. L'OTAN semble par contre aux ordres des mondialistes, ce qui explique sans doute pourquoi tant d'argent et d'armes parviennent alimenter les troupes ukrainiennes et son dictateur néonazi. 

Nul ne sait véritablement comment se terminera cette guerre en Ukraine. Si les répliques russes sont mesurées quand on les compare aux bombardements ukrainiens sur les civils de l'est ukrainien, les provocations otanesques (grotesques ou titanesques, l'avenir le dira) nous font courir tous les dangers. Pensez que dans la situation actuelle, l'Otan va faire des manœuvres nucléaires en Pologne, à deux pas de la Russie, en somme…  

Une chose est pourtant certaine : les globalistes détruiront le monde s'ils ne peuvent parvenir à leur fin. Notre seul espoir est que ceux qui s'opposent à eux soient assez habiles ou forts pour les en empêcher. En tout cas, tous les pays qui misent sur l'avenir (et il est dommage que la France n'en fasse pas partie) vont tout mettre en œuvre pour cela.