Blanc bonnet et bonnet blanc
Nous voici au pied du mur ou au bord du gouffre, selon le point de vue que l'on adopte, il va falloir choisir entre deux avenirs possibles. Nous avons tous vus le candidat sortant à l’œuvre, même si au vu des résultats du premier tour nombreux sont ceux qui l'ont oublié. Quant à la candidate, nous n'avons que ses discours et promesses, au moins n'a-t-elle pas de sang sur les mains. Bien sûr, elle a contre elle une histoire et une révulsion qu'éprouvent nombre d'électeurs, mais au moins n'a-t-elle pas fait la preuve d'une volonté farouche de mettre à sac notre pays contrairement à son opposant.
Loin de moi l'idée de suggérer telle ou telle position, chacun est libre de son propre choix. Dans tous les cas et que nous soyons d'accord ou pas, nous devrons en subir les conséquences. Outre les suspicions que les résultats du premier tour ont engendré, ces élections ont montré les limites du choix de l'électeur et la vacuité de ce que nous appelons aujourd'hui la démocratie. Néanmoins, le candidat choisi imposera de facto ses décisions et nul n'aura la possibilité de remettre en cause sa légitimité.
Est-ce à dire que peu importe quel candidat sera élu ? Bien sûr que non, et je propose pour faire un choix éclairé de se souvenir du bilan de chacun des candidats en oubliant les a priori (même épidermiques) qu'ils peuvent nous inspirer.
Rappelons le traitement indigne des gilets jaunes lors des manifestations durement réprimées dont le président d'alors (actuel candidat) est naturellement responsable en tant que chef d'État, la gestion de la crise sanitaire, les confinements et interdictions diverses, les décès et troubles psychiques induits, l'endettement colossal du pays, la vaccination de masse, le renvoi du personnel médical réfractaire, etc. Nous savons bien qu'il s'agit de la version française d'une gestion globale visant à mettre en coupe réglée le monde entier, avec des succès divers, il est vrai.
Nous avions à la tête de la France un fervent partisan du système globaliste qui s'est révélé depuis peu au grand jour et des élites qui le dirigent. S'il est à nouveau choisi, nul doute que le passeport vaccinal reverra le jour dès les élections achevées, avec les conséquences qui en découlent dont, pour ne citer qu'elle, la vaccination quasi contrainte des enfants en bas âge. À terme, il s'agit d'une mise en place autoritaire (qui ne se cache presque plus) d'une disparition des États et de leurs spécificités historiques. N'étant plus protégé par l'institution publique, l'individu sera à la merci d'institutions européennes qui ne sont que les émanations d'intérêts privés. Le démantèlement du secteur public, commencé depuis plusieurs années, en est un des signes tangibles que chacun peut observer dans son quotidien.
Voilà ce qui nous attend dans l'un des choix offerts. Avec l'autre candidate, il reste au moins une certaine incertitude quand à notre avenir. Rien que pour cela, cela peut valoir la peine d'essayer, pour voir… À moins qu'elle ne développe exactement le même programme et les mêmes méthodes (ce qui n'est certes pas impossible), rien ne saurait être pire que la disparition de l'identité française et, à terme, notre propre disparition en tant qu'individus.
Comme au poker, il faut payer pour voir, mais n'avons-nous pas déjà assez payé comme cela ? Dans un cas, un avenir sombre et dans l'autre l'inconnu…
Quoi qu’il en soit, nous allons vers des jours difficiles, essayons néanmoins de rester sereins.